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 (The Professor) Fear is the mind-killer.

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Nova DavenportNova Davenport
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Message(The Professor) Fear is the mind-killer.  (The Professor) Fear is the mind-killer. EmptyLun 11 Sep 2023 - 14:42
     




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Être invitée par un ancien professeur au Tate Modern est une opportunité qui ne se refuse pas, c’est ce que son père a souligné lorsque le message lui est parvenu, tandis qu’elle errait dans la galerie d’art. Le passé trouble de l’homme ne l’empêche pas de saisir l’importance, pour son aînée, de se faire un nom qu’il ne serait pas nécessaire de laver un jour ou l’autre. Le fait qu’un objet non identifié ait été découvert à l’arrière d’un Dali aurait dû leur indiquer de se tenir à distance, pourtant la curiosité l’a emportée et Nova s’est rendue sur place, sur un jour de congés, légèrement en avance. La sculpture n’est pas véritablement son domaine et, fraichement diplômée, elle doit encore se faire la main auprès de professionnels plus expérimentés afin d’enrichir son expertise et affiner ses spécialités alors elle observe cet objet triangule avec perplexité. Il est ouvragé, couleur argent, des spirales gravées avec délicatesse, d’une précision redoutable sur une matière pourtant peu malléable. « Vous m’attendez là ? Je vais voir si ils sont prêts. » Elle acquiesce, se retrouvant ainsi en tête à tête avec un art qui lui est parfaitement étranger. Au premier abord, cela lui ferait penser à un bijou, peut-être un morceau de diadème ou un pendentif mais sa réalisation serait absurde dans cette optique. Un pas, puis deux. Le visage se tourne à gauche puis à droite : personne. Elle ne résiste pas à glisser l’index sur la pierre turquoise incrustée en son centre.

Rien. Pas un bruit. La pierre pivote pourtant rapidement sur elle-même, sous le regard effaré de la jeune femme. Quand son attention s’arrache à la contemplation, elle croise son reflet dans le miroir moderne qui lui fait face et réalise avec une sorte d’horreur que le derme est redevenu bleu, la projection semblant grésiller un instant avant de s’éteindre complètement. La bague d’acier à son doigt ne fait plus effet. Elle tente de la réactiver, dans une panique qui grimpe. Il lui faudrait contacter ses parents, la galerie de son père n’est pas loin. Mais si il subissait le même effet ? Impossible de lui faire prendre un tel risque, de l’exposer à la vue d’une humanité loin d’être prête à de telles révélations. Ils sont déjà racistes entre eux, elle n’ose imaginer le traitement réservé à ça. Ce ça qui n’est rien d’autre que son apparence originelle, les prunelles presque blanches reflétant par instants les teintes à proximité, le derme cobalt en contraste trop violent à son goût. Et que dire du roux de ses cheveux, relevés, maintenus par une baguette élégamment placée ? Aucune maladie ne rend bleu, aucune excuse cohérente ne lui vient. « Merde. Merde, merde, merde.. » La main se pose sur la poignée de la porte, envisage la fuite pendant que les chercheurs sont occupés à débattre, à finir leur café, alors elle tire et se confronte à l’immobilité de ladite porte. Quoique soit cet objet, il n’est indéniablement pas de nature terrestre et il a décidé de gâcher la savoureuse normalité de sa journée. Un champ magnétique ? Est-ce qu’un brouilleur verrouillerait un accès ? Les Anciennes te parleraient de nos technologies bien mieux que moi, si tu daignais t’y intéresser. La voix de sa mère s’impose, assène la culpabilité de l’héritière en rupture avec ses racines, la renvoie à l’infinie sagesse de sa lignée qu’elle ne possède pas, la curiosité qui lui fait défaut lorsqu’il s’agit d’apprendre les prouesses des autres peuples réfugiés autour d’eux. Ne souhaiter être qu’une femme normale, une gamine riche parfaitement intégrée n’a pas que des avantages ; la voilà confrontée à l’inconvénient majeur, son effroyable solitude face à l’exceptionnel. Les paume se referment sur ses bras, elle se replie contre le mur, le visage baissé vers le sol, en proie à une soudaine détresse. Comment s’échapper de ce pétrin sans se trahir ? Elle n'a pas pensé à prévoir un foulard, un quelconque tissu qui pourrait l'aider à se dissimuler, la robe fourreau blanche n'ayant pas la moindre poche qui aurait pu contenir une option inventive. Elle se sent soudain mise à nue, tout simplement.
                
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MessageRe: (The Professor) Fear is the mind-killer.  (The Professor) Fear is the mind-killer. EmptyMar 12 Sep 2023 - 10:03
     

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Quelque chose hurle. Quelque chose crie. Quelque chose vrille mes tympans alors qu'une serviette humide tente d'éponger l'eau dans mes cheveux. - Mes oreilles sont nouvelles, pas défaillantes ! - Une serviette s'enroule autour de mon abdomen et tombe jusqu'à mes mollets comme une robe. Une seconde vient se draper sur mes cheveux bien trop courts pour ça, et me rappelle la sensation d'une longue chevelures. Une troisième, enfin, vient se suspendre à mon épaule. Pourquoi ? Pourquoi pas. Et malgré tout, je laisse une trainée humide sur mon passage en faisant mon chemin jusqu'à la console. Sur l'un des écrans ondulent les cercles et points gallifreyens pour le mot "Brèche". - Comment ça, brèche ? - L'alarme gueule de plus belle. Le mot vire au rouge. Ma voix tente de couvrir le bruit. - Tu te décides à m'expliquer ou tu comptes hurler comme ça jusqu'à ce que demain ?! - Sous le coup de l'urgence, une remontée chaude longe mon œsophage et gonfle dans ma bouche. Elle laisse alors échapper non pas un gaz aux parfums de mon dernier repas, mais bien une brume rouge vif qui se dissipe presque aussitôt. - Fine ! - L'alarme cesse subitement, continue de tinter dans mon oreille encore quelques longues secondes. Le mot aux cercles arrangés s'efface au profit d'un rapport de scan d'énergie. Impulsion d'onde Zeta 3 au Tate Modern. - Et alors ? Les ondes Zeta 3 ne sont pas nocives. Elles agissent comme un EMP, c'est tout. Les tableaux peuvent bien se passer d'un peu de lumière. Encore quelqu'un qui a découvert la mauvaise œuvre d'art. - Ces derniers mots sont entourés de guillemets, formés par mes doigts, que je baisse aussitôt avec un regret et un dégout évident. - Ça peut aussi être l'énergie résiduelle d'un... Meh, les chances sont ridicules. UNIT peut aller vérifier ça sans m... - Les moteurs du Tardis s'emballent. Les centaines de lanternes à la lueur chaude oscillent comme une vague alors que la dématérialisation entre en action. Le vaisseau est en vol. - Fine...

La cabine rouge se matérialise dans la zone de déchargement de la galerie d'art, dans un coin au milieu de quelques caisses et cartons. S'en extirpe un Professeur propre, vêtu de vêtements neufs, une amélioration depuis ma dernière balade en ville. Une chemise noire déboutonnée d'un cran au niveau du cou, un costume rouge et des bottes noires. Pourquoi ? Pourquoi pas. Peut-être un peu trop exubérant pour moi. Les gouts et les couleurs ne sont pas encore bien clairs. Malgré tout, je referme la porte derrière moi et me mets en marche. Une tenue si voyante a un effet immédiat : personne ne questionne ma présence. On détourne le regard, ou on assume que je travaille ici, si bien que je peux sans mal m'enfoncer dans les méandres de la galerie. Au creux de ma paume, l'aiguille d'une petite boussole cuivrée tremble en direction du sud ouest. Il y a bien un surveillant qui m'accroche du regard, mais lorsque la porte sécurisée s'ouvre à mon approche, il hausse les épaules et revient à sa tâche. Timing, attitude, technologie camouflée, et probablement aussi le fait que cet endroit est moins sécurisé qu'une prison ou une base militaire. Et encore, j'ai eu infiltré ce genre de lieu de la même façon.

Désormais dans l'espace destiné aux études et restaurations, je continues de suivre ma petite boussole, passe devant une pièce à la porte ouverte, où quelques hommes entre quarante et soixante ans, gilets, lunettes, cafés à la main et conversation animée dans les airs, ne me remarquent pas. La boussole me mène un peu plus loin, jusqu'à une porte close. Les lumières sont allumées, personne ne semble s'inquiéter de quoi que ce soit. Une onde Zeta 3 aurait attiré l'attention mieux que ça. Un coup d'œil rapide m'indique que le système électronique de déverrouillage est désactivé. Knock knock knock, fait mon poing contre la porte. - Il y a quelqu'un ? Je vais essayer d'ouvrir, ça ne devrait pas prendre plus de quelques minutes.
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MessageRe: (The Professor) Fear is the mind-killer.  (The Professor) Fear is the mind-killer. EmptyMer 13 Sep 2023 - 13:12
     




Fear is the mind-killer.



Ne pas paniquer, ne pas paniquer, ne pas paniquer. De profondes inspirations deviennent rapidement sa seule option, ça et prier l’univers que personne ne remarque rien avant que ce drôle d’objet cesse de pivoter, retrouve son aspect statique et arrête de mettre son identité en danger. Il va bien se lasser de tout verrouiller, ce truc, sa batterie va bien tomber en rade ou.. ou n’importe quoi d’autre qui justifierait un retour à la normale. « Il y a quelqu'un ? Je vais essayer d'ouvrir, ça ne devrait pas prendre plus de quelques minutes. » L’inspiration est stoppée net, le visage se relève vivement vers la porte et les yeux trop clairs s’écarquillent. Ouvrir. Il ne faut pas ouvrir. L’attention balaye le décor à la recherche d’une cachette mais il s’agit d’une pièce vide avec quelques présentoirs pour permettre l’observation des oeuvres et l’analyse avant de déterminer s’il faut restaurer. Les murs sont nus,  à l’exception de ce miroir et la lumière semble vouloir faire ressortir le bleu de sa peau dans toute cette clarté. Respirer est nécessaire, la course de l’air dans les poumons repart, trop rapide, cette fois. Tu ne peux pas te permettre de perdre le contrôle, Nova. Ton angoisse serait contagieuse. Les mots de sa mère viennent encore frapper dans un coin de son crâne. Evidemment qu’elle ne peut pas se le permettre, ni par son rang ni par le talent qui, soi-disant, devait servir les desseins d’Olleril. N’était-ce pas plus facile pour celles dont l’adn avaient activé quelque chose de plus palpable ? « Non. Tout va bien. Le Professeur Harmand m’a demandé de patienter ici, il ne devrait pas tarder. » Maîtriser l’inflexion de stress dans sa voix s’avère être un échec cuisant. Les mains se posent sur les hanches et la tête bascule légèrement vers l’arrière dans un long soupir exaspéré. « Personne n’est supposé avoir accès aux objets de la future collection avant expertise, la sécurité a simplement dû oublier que je me trouvais là. » Oui, bien sûr. Qu’aurait-elle pu trouver comme autre excuse, après tout ? Aucune ne lui vient.

De vulgaires émotions n’allaient tout de même pas la terrasser ? Nova n’était pas de ce genre là, à s’effondrer devant autrui, à se laisser visiblement écraser par le poids de mésaventures. On ne baisse les bras qu’en privé. On ne peut pas s’autoriser à faillir sous d’autres yeux, au risque de mettre en danger l’image imperturbable, solide, d’une dynastie. Et puis quoi ? Elle devrait avouer à un parfait inconnu qu’elle éprouvait des sentiments ? Il fallait compter sur le choc de l’homme derrière la porte : s’il ouvrait pour découvrir une créature non-identifiée, elle pourrait tout à fait tenter de l’assommer avec le premier outil venu dans sa fuite ou profiter de la sidération pour disparaître. Il passerait alors inévitablement pour un fou et ce ne serait pas son problème. Egoïste ? Parfaitement. Ne pas donner de nouveaux arguments à sa mère pour lui faire la morale valait bien quelques séjours psychiatriques à d’autres. Elle n’avait rien demandé à cet inconnu, elle n’était pas responsable de ses choix.

Se reprendre et affronter la menace. Elle se décolle du mur, se décide à faire face à la porte, bras croisés avec une forme de nonchalance feinte, une sorte d’indifférence aux évènements qui n’est qu’une façade. Si elle enterrait sa propre peur, elle ne pourrait pas la provoquer par inadvertance chez les spécimens à proximité. Cela pourrait certes lui servir mais elle n’appréciait pas avoir ce genre d’influence. Elle n’appréciait pas être différente, de quelque façon que ce soit, qui ne corresponde pas à des standards sociaux bien terrestres, bien humains. « Je doute que vous y parveniez, de toute manière. » Teinte de provocation dans le timbre, le bouclier défensif du coeur en cage de verre relevé, prêt à repousser tout envahisseur éventuel.
                
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MessageRe: (The Professor) Fear is the mind-killer.  (The Professor) Fear is the mind-killer. EmptyJeu 14 Sep 2023 - 11:04
     

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Non. Tout va bien. Le Professeur Harmand m’a demandé de patienter ici, il ne devrait pas tarder. - Je vois. - Dis-je d'un ton parfaitement naturel à la voix criblée de stress et d'anxiété. Même à travers cette porte, je peux imaginer les yeux écarquillés, le cœur lancé à toute allure, le souffle difficile à maitriser. Peut-être que tu as eu l'espoir, l'espace d'une fraction de seconde, que ça suffise. Entendre le couvercle du verrou électronique être décroché du mur à travers la paroi tue cet espoir dans l'œuf. - Personne n’est supposé avoir accès aux objets de la future collection avant expertise, la sécurité a simplement dû oublier que je me trouvais là. - Bien sûr, je comprends. Je devrais alerter la sécurité de cette erreur. - Mes pieds restent pourtant plantés dans le sol. Un fil est décroché, un autre changé de place. L'électricité n'arrive plus jusque là, mais elle est toujours là, dans les murs. On dirait que c'est la porte elle-même qui a été ciblée. Une onde Zeta 3 n'aurait pas fait une telle distinction. Le couloir entier serait dans le noir. Malgré tout, j'enroule deux câbles ensemble et arrache un petit circuit imprimé. Une diode s'allume. - Je doute que vous y parveniez, de toute manière. - Sur ces mots, la porte s'ouvre.

Le geste énergique, probablement un peu trop fier de moi, j'entre avec mon beau costume rouge et me retrouve face à cette petite femme à la peau d'un bleu constellée de blanc, les yeux comme des opales, et la peur me surprend avant même la surprise. Un pas de recul. Les images d'un flash de lumière, d'une cellule, de la mort et du néant me frappent toutes à la fois. - Comment... - L'air subitement grave, je retrouve tout de même rapidement contenance et ferme la porte derrière moi, sans lui tourner le dos. Elle. Delvienne. Olleril. La faute, l'erreur et l'irrévocable sentence. La Terre est si éloignée du temps où Olleril était encore dans le ciel. Les survivants sont si rares, dispersés. M'ont-ils suivi une nouvelle fois ? Est-ce un nouveau piège ? - Vous ne devriez pas être ici. Qu'avez-vous... - Mon regard balaye la salle nu à la recherche du moindre indice, d'un signe d'attaque, d'embuscade, et trouve l'objet sur la table centrale. Un triangle, une gemme bleue tournoyante. La boussole dans ma main s'affolent. Elle n'est pas la seule.

Qu'était-elle entrain de faire ? Pourquoi avoir activé ce dispositif ? Pourquoi ici ? Quel est son plan ? Quelle est la menace ? Les relents d'une vieille colère remontent dans ma gorge à mesure que les questions se bousculent. Mon index pointe l'objet définitivement étranger à cette Terre. - Les ondes Zeta 3 ne sont pas nocives à cette race ou à cette planète. Qu'essayez-vous d'accomplir ici ? - J'ai beau ne pas crier, j'ai appris depuis longtemps l'inutilité de lever la voix, mes mots portent une gravité et une fermeté parfaitement palpables.
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MessageRe: (The Professor) Fear is the mind-killer.  (The Professor) Fear is the mind-killer. EmptyJeu 14 Sep 2023 - 12:31
     




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Elle sait reconnaître la peur, cet instinct que presque toutes les espèces partagent, même si elle ne reçoit pas l’émotion directement, elle se distingue dans le comportement, dans les gestes, dans les odeurs que dégagent les autres. La tête se penche, rend une allure quelque peu féline à l’alien bleue qui s’attendait à tout sauf à des accusations, tandis qu'elle cherche à détecter la crainte dans cette silhouette. « Vous ne devriez pas être ici. Qu’avez-vous… » Les yeux cristallins se plissent une seconde, trahissent la perplexité, sa propre panique s’écartant face à l’homme en rouge qui avait ouvert cette porte pour mieux la refermer. Menace ? « Les ondes Zeta 3 ne sont pas nocives à cette race ou à cette planète. Qu'essayez-vous d'accomplir ici ? » Le sourcil se hausse, le visage se redresse, retrouve le port altier, l’expression de toute son enveloppe charnelle semblant interroger sur le sérieux de cette vaste farce. « Mais ça ne va pas bien, vous. » Il n’a pas haussé le ton, le sien est parfaitement indigné. « Est-ce que je vous ai demandé quelque chose ? Non. Je me retrouve enfermée ici et vous insinuez que j’ai quelque chose avoir avec ce.. ce truc ? Monsieur le sauveur est déçu de ce qu’il a trouvé derrière la porte ? Navrée, vraiment, j’aurais bien voulu avoir l’air d’une princesse en détresse pour rassurer votre petit coeur visiblement choqué. » La main ayant désigné l’objet non identifié retourne à sa place d’origine, les bras se recroisent dans un refus évident de plier, de céder de l’ascendant à l’étranger. Campée sur les escarpins, sans se déplacer dans la pièce ou tenter de fuir, elle analyse l’allure, cherche à comprendre ce qu’il est, ce qu’il croit être, peut-être.

« Ce serait presque raciste, de déduire automatiquement que la créature bleue est fautive. Ce détail ne semble pas une réelle anomalie à vos yeux. N’importe qui de normalement constitué se concentrerait sur ma tête, pas sur ce machin. » Est-ce que c’est de la colère, qu’il ressent ? Elle n’est pas sûre, après observation attentive, de ce qu’il dégage. Pourquoi serait-il en colère ? Elle ne le connait pas, n’a pas l’impression de l’avoir déjà vu rôder au sein du Concile, sa mémoire a beau fouiller, aucun visage approchant ne se distingue. Finalement, elle s’approche, fait quelques pas, accroche de ses prunelles claires les siennes, le petit nez relevé vers celui qui la dépasse aisément malgré les talons ; elle se sait plus petite que la plupart des spécimens de son espèce, ce qui ne semble pas particulièrement la démonter. Lui est grand, pour la moyenne terrestre, de ce qu’elle peut en juger. « Vous feriez mieux de me laisser partir tranquillement. Cette planète comme vous dites est la mienne, je n’ai aucun intérêt à la menacer, en revanche vous la désignez tel un étranger. Vous pourriez tout aussi bien être le responsable, le créateur de ce triangle cherchant une coupable idéale. Vous tombez franchement mal, je ne suis pas assez futée pour qu’on vous croit et si je disparaissais, vous auriez un bien plus gros problème qu’une vulgaire porte verrouillée. » Il faut parfois admettre ses lacunes, dans la vie, et Nova ne s’est pas assez intéressée aux objets aliens pour se considérer ‘futée’ dans le domaine. L’art et quelques comportements primaires, une culture générale suffisante à son rang social, l’Histoire inévitablement mais certainement pas le bricolage d’outils savants ; c’était plutôt le talent de son frère, en l’occurrence, fasciné par l’idée de repousser toujours plus loin le retour vers l’apogée des technologies de ses ancêtres. Non, personne ne croirait ce type. Et devant quel tribunal, de toute manière ?
                
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MessageRe: (The Professor) Fear is the mind-killer.  (The Professor) Fear is the mind-killer. EmptyVen 15 Sep 2023 - 11:29
     

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Mais ça ne va pas bien, vous. - La gravité ne quitte pas mon visage. Et pour chacun de ses mots, mon regard décortique son visage sans la moindre retenue. Ses traits, ses gestes, ses micro-expressions, les mouvements de ses yeux, le pincement de ses lèvres, tout est passé en revu. - Ce serait presque raciste, de déduire automatiquement que la créature bleue est fautive. Ce détail ne semble pas une réelle anomalie à vos yeux. N’importe qui de normalement constitué se concentrerait sur ma tête, pas sur ce machin. - Un rire nerveux m'échappe. - Vous pouvez me croire quand je vous dis que des deux, vous êtes la réelle anomalie. - Je n'essaye même pas de dissimuler quoi que ce soit. Il y a une forme de gerbe offensive qui refuse de quitter cette langue. Ma langue. Mes mots. Toutes ces années à être capable de me contenir, ai-je enfin malencontreusement mis les pieds dans une incarnation moins prudente ? Quelle plaie. - Cette planète comme vous dites est la mienne, je n’ai aucun intérêt à la menacer [...] - La précédente était aussi votre, regardez ce qui lui est arrivé. - La voix se détourne vers une cassure, une déception et une viielle tristesse. Une accusation aussi, d'une certaine manière. Le rappel que ce genre de propos ne porte que peu de poids, surtout quand on voit ce que l'humanité fait de sa propre Terre.

Epargnez moi ces menaces. Jusqu'à ce que j'ai établi ce qui se passe ici, vous n'irez nulle part. Vous avez été honnête jusqu'à présent, vous avez au moins ça pour vous et c'est déjà beaucoup. - Sans pour autant approcher d'elle, je contourne la table pour rejoindre l'objet, laissant la voie vers la porte parfaitement dégagée. Petit, l'argent agrémenté de spirales détaillées, parfaites. Trop parfaites. Le prisme bleu au centre pivote avec permanence et vigueur, son cœur émettant une étincelle de faible lueur. On entend presque l'air siffler quand ses pointes le fendent. Instinctivement, j'approche la main mais m'interromps. Une tension électrique dans l'air picote le bout de mes doigts. - Shit. - Le poids de la réalisation tombe au fond de mon estomac. Ma main sombre dans ma poche et en ressort avec une petite poignée de poussière, comme du sable gris. D'où vient-il ? Pourquoi est-il là ? C'est une autre histoire que mon esprit tente d'effacer. Le geste lent, je laisse le fin sable tombe et si j'espérais le voir rejoindre la table, il n'en atteint jamais la surface. La poussière restent en suspension autour du prisme, comme un cercle gravitationnel, pendant que le reste s'envole tout simplement dans les airs. Elle suit des fils invisibles, comme les courants d'une rivière qui s'enroule autour d'elle-même avant de disparaitre dans le plafond. Dans le plafond.

Un nouveau pas en arrière. La méfiance se détourne de la delvienne et vers les hauteurs de la petite pièce. - Est-ce que quelque chose a traversé ? - La question est étonnamment calme. La gravité a disparu au profit d'une certaine concentration. Elle n'a pas traversé. De ça je suis certain. - Dans de rare cas, les ondes Zeta 3 peuvent être utilisées pour ouvrir des passages à travers l'espace, mais les ouvertures sont aléatoires et instables. Est-ce qu'il s'est passé quelque chose entre l'activation de l'appareil et mon arrivée ?
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MessageRe: (The Professor) Fear is the mind-killer.  (The Professor) Fear is the mind-killer. EmptySam 16 Sep 2023 - 15:25
     




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« La précédente était aussi votre, regardez ce qui lui est arrivé. » A nouveau, le sourcil se hausse, les oreilles légèrement en pointe semblent presque frémir dans l’observation de l’étranger. Il ne dégage pas une odeur familière, une attitude connue mais il parle comme s’il la connaissait, comme s’il savait tout de la civilisation à laquelle elle était supposée appartenir. « Laissez les contes aux enfants. » Ca claque, c’est sec. Olleril n’avait jamais eu ni sa faveur ni ses croyances, seul demeurait le doute de ce qu’il pourrait advenir de sa propre conscience si elle se retrouvait liée à ce collier, cet objet de malheur qui se prétendait planète ou prophète. Des contes, des mythes, des chimères, c’est tout ce que lui inspire l’odyssée de la galaxie perdue. « Epargnez moi ces menaces. Jusqu'à ce que j'ai établi ce qui se passe ici, vous n'irez nulle part. Vous avez été honnête jusqu'à présent, vous avez au moins ça pour vous et c'est déjà beaucoup. » Claquement agacé de la langue. « Et vous avez quoi, pour vous, en dehors d’une prétention démesurée ? » Riposte. Elle retourne se poster contre le mur, dédaignant parfaitement ses actions, il pourrait tout à fait tenter de croquer dans ce triangle qu’elle ne lui accorderait pas un regard. Les yeux clairs s’occupent en observant la manucure parfaite, les ongles aux allures de verre délicat.

« Est-ce que quelque chose a traversé ? » Le nez se relève vers lui, le silence pour toute réponse. Pourquoi lui devrait-elle la moindre aide, puisqu’il la considère à l’évidence comme une créature hostile, voire indigne de politesse ? La poussière en suspension aurait fasciné son frère, elle sait qu’il aurait posé des questions, voulu suivre le chemin à travers le plafond afin d’obtenir les clefs d’un nouveau mystère mais elle n’est pas lui et n’offre à ces miracles technologiques qu’un volontaire désintérêt. Elle voulait une journée normale avec des hommes normaux autour de sujets artistiques, du patrimoine humain, pas un instant figé dans ses origines rejetées, pas un enfermement avec une personne aussi désagréable que prétentieuse. « Dans de rare cas, les ondes Zeta 3 peuvent être utilisées pour ouvrir des passages à travers l'espace, mais les ouvertures sont aléatoires et instables. Est-ce qu'il s'est passé quelque chose entre l'activation de l'appareil et mon arrivée ? » « Parce que vous comptez croire le moindre mot sortant de ma bouche, à présent ? Navrée, les anomalies sont généralement trop stupides pour pouvoir aider les grands sauveurs. » Le comportement se rapproche rapidement de celui qu’elle arbore avec sa mère, pleine de ses leçons perpétuelles et de ses connaissances Suprêmes, incapable de considérer les êtres comme sensibles en dehors de ses plans, de ses croyances, de ses objectifs. Il lui rappelle un peu sa famille, à débarquer comme détenteur d’une mission, sans estimer avoir ne serait-ce que le besoin de se présenter. Se prenait-il pour le Roi d’Angleterre ? Allait-il lui expliquer, lui, l’inconnu, ce qu’elle était sensée être face à cette situation ? Sa façon de la traiter lui avait suffisamment déplue pour qu’elle devienne hostile, manque de maturité indéniable mais vingt-quatre ans, c'est peu pour les Delviens. Elle avait assez d’attentes sur le dos pour ne pas encaisser les reproches d’un vulgaire humanoïde par ailleurs fort peu agréable à l’oeil. Ses yeux étaient peut-être à sauver mais le reste avait de la concurrence dans le système solaire. Si Nova était parfaitement honnête, elle admettrait en son fort intérieur ne trouver les gens attirants que lorsqu’ils dégageaient une forme de sympathie, de solitude ou d’humour et celui-ci n’offrait simplement rien de tout cela, pour l’heure. « Débrouillez-vous pour rendre ses fonctionnalités à ma bague, histoire que nos chemins puissent se séparer définitivement. Elle s’est arrêtée quand j’ai frôlé la pierre. Sans le camouflage, je suis condamnée à me faire passer pour une sculpture d’art moderne ratée. » Petite trahison de sa propre vision de ce corps là, bleu, digne des elfes de jeux de rôles. La main s’est instinctivement relevée, offrant le dos à la vue de l’inconnu, la bague d’argent ornant l’annulaire.
                
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MessageRe: (The Professor) Fear is the mind-killer.  (The Professor) Fear is the mind-killer. EmptyJeu 21 Sep 2023 - 11:53
     

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Laissez les contes aux enfants. - Les contes ne sont que des histoires, inventées pour effrayer et endormir les dits enfants. Olleril n'est pas qu'un récit fantastique. C'est une tâche morte dans le ciel noir. Un enfer sans vie. Un caillou en suspension dans le vide, entouré d'autres cailloux désertés et désertiques. Les fragments d'un passé visiblement oublié, ignoré, ou nié. Impossible pour moi d'en faire autant. Alors j'ignore son commentaire sur mon comportement, me concentre sur ce que j'ai sous les yeux.

Parce que vous comptez croire le moindre mot sortant de ma bouche, à présent ? Navrée, les anomalies sont généralement trop stupides pour pouvoir aider les grands sauveurs. - Si c'est comme ça que vous vous voyez. Ces mots ne sont pas sortis de ma bouche. Ce n'est de toute façon pas le moment pour vos insécurités. - Débrouillez-vous pour rendre ses fonctionnalités à ma bague, histoire que nos chemins puissent se séparer définitivement. Elle s’est arrêtée quand j’ai frôlé la pierre. Sans le camouflage, je suis condamnée à me faire passer pour une sculpture d’art moderne ratée. - Votre petit confort n'est pas mon problème. - Lâché-je en levant le nez vers elle. Son apparence contre un potentiel trou dans la réalité elle-même ? Voilà qui est un choix de priorité. J'en ai bien assez fait pour eux pour devoir me plier à ses caprices aujourd'hui. - Vous savez quoi ? - Le pas rapide, je contourne la table et attrape la bague qui parait glisser bien trop facilement de son doigt. Enfin, le geste vif, je la lance en l'air et l'observe disparaitre à travers le plafond. Un pas précipité en avant, attentif, le regard rivé vers le haut. - Plus de bague tant que le problème ne sera pas réglé. - Lâché-je tel un parent punissant un enfant.

Je fouille mes poches en vitesse pour en sortir une paire de lunettes, la monture arrondie, ls verres fins. Et aussitôt sur mon nez, la salle se parent de nombreux petits points colorés. L'un d'eux, au plafond, s'allonge en un gros point d'interrogation. Un autre, à côté de la tête de la delvienne, affiche quelques informations sur son origine, comme si je ne savais pas déjà tout ça. Gloup. Quelque chose tombe, dans ma main. Métal. Léger. Froid. Humide ? J'ouvre la poigne pour révéler la bague lancée un peu plus tôt. Au travers des lunettes, le liquide irradie d'une lueur violette. La bague elle-même a beau être gelée, elle n'a pas l'air d'avoir changée de quelque façon que ce soit. Des données biochimiques s'alignent derrière les verres transparents, pointent vers différentes particules de ce fluide étranger. - C'est de l'eau. - Dis-je après quelques longues secondes. - Mais pas comme ici. Origine inconnue, ça veut seulement dire non répertoriée. Composition similaire, salée, légèrement radioactive. - Le regard tourne vers l'objet sur la table. - Comme la pierre bleue. - Et à vrai dire, maintenant que je l'observe, cette lueur violette suit une ligne ondulante, comme un filet de fumée, jusqu'au plafond. Un nouveau regard vers la delvienne. Je ne me cache pas, je l'observe sous toutes les coutures, cherche le moindre détail, la moindre trace... Quelques gouttes d'eau semblent tomber du plafond. Ma main se referme sur la bague. - Je vais vous le demander une dernière fois. Avez-vous quelque chose à voir avec cet objet ?

Elle a tout juste le temps de répondre, ou non, quand les gouttes deviennent une cascade d'eau. Quand quelque chose craque dans l'air. Quand le plafond dégueule une douzaine de tentacules géantes violettes aux mouvements brutaux et hératiques.
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MessageRe: (The Professor) Fear is the mind-killer.  (The Professor) Fear is the mind-killer. EmptyJeu 21 Sep 2023 - 13:49
     




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La tentative de résistance l’oblige à établir le contact, à essayer de bloquer ce poignet outrageant venu lui voler son bien. Quand l’objet disparaît, ce n’est plus de la méfiance ou de l’agacement qui teintent ses traits mais une colère qui vibre dans l’air, loin du calme des delviens, loin de l’allure digne et tranquille dont on lui rebat les oreilles depuis sa plus tendre enfance. Les yeux trop clairs auraient pu se teinter de rouge dans de vieilles fables, pourtant il n’en est rien, c’est l’aura qu’elle dégage qui fulmine, qui perce le contrôle. L’intrusion dépasse sa volonté, elle n’a pas plus de prise sur son talent que sur la main de cet énergumène dépourvu de toute politesse, de tout aspect plaisant. Une engeance mal éduquée digne des bas-fonds d’une civilisation dégradée. Son manteau rouge lui offre peut-être l’allure d’un homme du monde, il ne revêt soudain que les atours d’une créature dont l’élimination serait nécessaire et s’il pouvait, de rage, se condamner seul, elle ne se priverait pas de contempler la scène. « Comme la pierre bleue. » « J’en ai à peu près rien à foutre. » Et c’est vrai. Elle s’en fout, de la composition de ce truc, de ce qui peut bien agir derrière, des études d’un scientifique maboule qui ferait mieux de retourner s’enfermer dans son asile d’aliénés au lieu de se comporter comme le dernier des cons. « Je vais vous le demander une dernière fois. Avez-vous quelque chose à voir avec cet objet ? » « Faut vous faire soigner hein, vraiment. J’ignore de quelle espèce dégénérée et paranoïaque vous sortez et au fond, ce n’est pas mon problème. Rendez-moi cette bague et cassez-vous. Y’a des gens ici qui veulent juste profiter de leur quotidien loin des complotistes de votre.. » La phrase s’étouffe dans un cri qui lui échappe, une cascade d’eau s’extirpe du plafond accompagnée de tentacules immondes qui la font reculer dans le même temps, replier ses bras au-dessus de sa tête.

Sa vie normale. Son travail normal. Son entourage normal. C’est tout ce qu’elle souhaite chaque matin en se levant, elle n’est pas faite pour ces situations, elle n’a jamais voulu affronter l’espace, les choses qui rôdent dans le vide des étoiles lointaines. Nova, elle n’a peut-être jamais si bien porté son prénom, la peur panique irradiant d’elle, explosion émotionnelle soudaine, plus contagieuse que la colère. Ca n’est pas visible, aucun signe n’indiquerait à un être humain classique que cette déflagration dans le coeur vient de la créature repliée contre le mur, mais cet homme là n’est pas humain, c’est évident. C’est comme si la pression d’une existence entière s’écrasait sur elle à mesure que la cascade s’écoule au-dessus ; tout bonnement paralysée, la vue se brouille, l’odorat semble se décupler et rien ne fait plus sens pour elle. Ce n’est finalement qu’une enfant isolée de ses origines, à qui on a raconté des histoires trop longtemps et qui s’est laissée avaler par leur poids, ne trouvant aucune autre méthode de survie que nier. Nier que derrière l’hologramme, elle est bleue. Nier que le Concile a trop de pouvoir sur sa communauté. Nier cette communauté, d’ailleurs. Nier le destin, l’avenir et le passé tout à la fois. Vivre au jour le jour, sans prêter attention à ce qui sort de l’ordinaire, pour protéger sa santé mentale, son indépendance, sa liberté. L’esprit ne traduit qu’une seule pensée : elle veut qu’on la laisse tranquille, qu’on la ramène à son univers à elle, de dessin, de café et de musique. Même une alien est capable de refuser ce qui n’a pas sa place dans son monde.
                
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MessageRe: (The Professor) Fear is the mind-killer.  (The Professor) Fear is the mind-killer. EmptyJeu 28 Sep 2023 - 15:00
     

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La cascade d'eau, violette derrière les verres technologiques, me tire une inspiration de surprise. L'intrusion brutale des tentacules me force en apnée. Soudain, ce n'est plus l'intrigue, le mystère, la colère et la méfiance qui m'animent, mais l'urgence. La survie. L'adrénaline pompée dans les veines semble tout ralentir. L'eau qui ruisselle à travers la pièce. Les mouvements fous de ces longs bras violets. L'ouvre d'art sabotée qui bascule et la delvienne qui se replie contre un mur. Elle ne s'attendait pas à ça, mais s'attendait-elle à quelque chose ? Les lunettes n'identifient rien de plus que cette radiation étrangère et chaque tentacule qui s'agite trop près me force à reculer d'un pas. L'eau s'accumule, monte déjà au niveau des chevilles. Et c'est là que cette pression étreint mon cœur. Une tension contre la cage thoracique, qui paralyse mon estomac. Une autre qui serre ma gorge et crispe ma mâchoire. Sueur froid, mains qui tremblent et regard vif. Peur. La peur m'envahit. Une peur telle que je n'en ai pas connu depuis des décennies, peut-être des siècles. Une peur comme nouvelle, comme neuve, qui me force à reculer. Déjà milles options passent dans mon esprit, et ouvrir la porte est l'une d'entre-elles. Fuir. Laisser ce monstre faire son œuvre. Je n'avais pas besoin de fourrer mon nez dans cette histoire de toute façon. Je pourrais partir sans me retourner, faire comme si je n'avais jamais été là, laisser d'autres s'en préoccuper. Je pourrais disparaitre, m'envoler dans mon Tardis et ne plus y repenser. Je pourrais... L'image d'un homme à la mâchoire carrée et aux cheveux fous et châtains me traverse la mémoire. Des yeux enfantins, d'un marron boisé. Un sourire naïf. Une peur viscérale dans le ventre. La fuite. La mort. L'abandon. Un univers vide de rouge et d'annihilation.

Non. - Je secoue la tête, chasse ces idées et souvenirs du devant de la scène. La peur n'est plus ma maitresse. Elle ne me contrôle plus. Je retire les lunettes, les fourre dans la poche intérieure de ma veste. Un tentacule virevolte trop prêt et c'est un fouet télékinétique qui le repousse brutalement. L'intrusion mentale est aussitôt ressentie comme un harpon dans mon cerveau. S'y déversent des images et des sons, des sensations que je peine à discerner. Un brouhaha mental que je parviens à bloquer. - Hey ! - Interpellé-je la delvienne. - Est-ce que vous pouvez diriger votre peur vers l'entité ? - Moins une question, plus une instruction. Les tentacules fouettent l'air, s'agrippent au plafond, aux murs. Ils s'enroulent autour de la table, et au cœur du portail, la couleur change du blanc basique du plafond à une teinte plus rosée. Quelque chose approche, quelque chose d'énorme. Le reste de cette créature, probablement.

Snap. L'un des tentacules scinde l'air. Le coup aurait été tranchant, pourtant il ne touche que l'air, à quelques centimètres du visage de la delvienne. Il ne touche qu'une force invisible qui semble bleuter la peau brillante de l'appendice. Le tentacule se retire et je me déplace pour m'interposer entre le visiteur venu d'ailleurs et la descendante exilée. Au plafond, la masse rosée se définit en un violet humide. Les ventouses deviennent d'épaisses dents allongées plus grises que blanches. Et quelque chose grogne. Mon regard accroche l'objet sur la table, le prise bleu plus rapide que jamais, comme imperméable à l'eau qui coulait jusqu'à présent sur lui. Coulait, alors que le corps massif de la créature obstrue l'orifice interspatial. - Si vous pouvez le faire reculer, je peux envoyer cette ancre dans cet autre monde et fermer le portail !
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