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 two of one ▹ conan

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The ArkhonThe Arkhon
Time Lord


https://neverwhen.forumactif.com/t41-to-become-everything-you-re https://neverwhen.forumactif.com/t43-echo-of-the-uneven-arkhon#57 two of one ▹ conan E445a4e3c2c1ce155123d0ad286314b736710fbd

Messages : 11
Date d'inscription : 28/08/2023
Points : 25

Âge : D'apparence, on lui donnerait les 26 ans que son visage affiche. Il est bien plus vieux.
Occupation : Agent de Gallifrey, actuellement en mission sur Terre. Une fausse identité, un nouveau visage, tout a été pensé pour être discret.

Signes distinctifs :
Des yeux bleus qui percent et traversent avec tant d'intensité que soutenir son regard donne toujours l'impression de regarder dans les yeux d'un homme beaucoup plus vieux qu'il n'en a l'air, beaucoup plus déterminé et sérieux qu'il donne l'impression de l'être.

Un mètre quatre-vingt trois, une figure fine et longue, il est grand et en a conscience, même s'il n'est pas immense, la tête dépasse souvent des foules habituelles d'Angleterre.

Un air qui se dégage de lui, quand on y fait un peu plus attention, la vigilance comme s'il était toujours sur le point de bondir et disparaître, emporté par une mission et une conviction inexplicable.
Couleur RP : #6184a9

Avatar : Asa Butterfield
Crédits : MNDΛX
Disponibilité : RPs ouverts

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Messagetwo of one ▹ conan  two of one ▹ conan EmptyMer 27 Sep 2023 - 23:27
     

two of one
ft. @Conan Gallagher

La décharge est violente, sèche et soudaine. Comme la morsure d’un animal mécontent, qui refuse qu’on le touche et qu’on l’approche sans sa permission. Juste en face, c’est la mâchoire de l’autre animal qui se resserre. Puis viennent s’y joindre ses poings contre la surface froide en métal de laquelle elle s’est échappée. Les yeux bleus percent et traversent jusqu’à en trouver la source, la colonne transparente qui ondule très légèrement et faiblement de bas en haut. Les sourcils se froncent, et même si aucun son ne s’échappe, un juron le traverse et la machine en face de lui semble en être bien consciente puisqu’elle répond presque aussitôt par un grondement qui traverse le sol avant de disparaître juste à ses pieds. Pour autant, les yeux ne se détachent pas de la colonne transparente, comme si c’était le visage de l’animal mécontent, comme s’ils discutaient dans le silence le plus complet, simplement interrompus par les mouvements mécaniques et nécessaires. Des mots qui ne sont pas dits mais qui résonnent entre eux, sans doute hurlés. Rien n’est amical entre eux, rien ne l’a jamais été. Leur connexion a été forcée, imposée. Par devoir et par nécessité, certainement pas par amour ni par fraternité. Lui qui depuis si longtemps n’avait plus eu à partager son esprit avec l’un d’entre eux, la connexion coupée. Arrachée de force. Un souvenir regrettable et détestable, duquel il s’efforce de s’éloigner tant bien que mal. Même si la présence de la machine en face de lui ne fait que le lui rappeler. La seconde décharge est moins violente, presque attendue. Les sourcils froncés se détendent, ironiquement, remplacé par un soupir lorsqu’il détache enfin ses poings de la surface métallique. Qu’un genre de coup de tonnerre étouffé et attendu s’échappe des entrailles et des profondeurs de la machine, annonçant la fin des mouvements de la colonne transparente.

Un pas se fait sur le côté, puis un autre. Un dernier regard mécontent fustige la machine en silence et puis il se retourne en secouant la tête, un soupir parvient à s’échapper. De quelques pas il traverse l’horizon qui le ramène en face des portes qui scellent la console du reste et ramasse son épée. — Ça a intérêt à valoir de nous faire dériver de notre objectif. cette fois, les mots sont prononcés à voix haute. Le ton est sec. Trop sec. La lame vivante vient rejoindre le fourreau dans son dos, un sifflement presque insufflé d’un écho anormal suit le mouvement de la lame tandis qu’elle disparaît dans le dos du garçon mécontent. Les portes s’ouvrent en silence, il fait un pas en avant, et les laisse se refermer derrière lui. Un instant passe, il se tient dans la pénombre, dans une sorte de vestibule qui sépare l’extérieur et l’intérieur de sa machine. Le seuil entre les dimensions extérieures et intérieures du TARDIS, configuration qui n’a plus lieue d’être depuis bien des millénaires mais qui lui importe, à lui. Une longue inspiration est prise, peut-être trop longue. Pour se préparer à toutes les éventualités. Calculer ses moindres faits et gestes, être prêt à tout. Des mots lui traversent l’esprit, des mots que le vaisseau ne traduirait pas aux oreilles ou aux yeux des autres, ils sont dans sa propre langue et sont personnels.

Un autre pas, et le vide entre les deux horizons est traversé. Le silence qui l’entoure, immédiatement. Les odeurs particulières et tenaces des émotions trop intenses, le goût de l’époque qui vient s’attaquer à ses narines. Arkhon tend l’oreille. Il laisse lui revenir les bruits de l’horizon autour de lui comme le radar d’une chauve-souris. Et, aussitôt, peint dans son esprit chaque recoin de l’environnement autour de lui. Lieu dans lequel il n’avait jamais mis les pieds auparavant, déjà entièrement cartographié. Simples vibrations et échos des rotations de la planète bleue sous ses pas. Un pas prudent se fait vers l’avant, l’arrière boutique comme point d’arrivée. Il pousse la porte entrouverte et déjà distingue les silhouettes qui ne devraient pas être là. Les sourcils se froncent. Encore. Son regard reste figé, planté dans cette silhouette. Sans dire un mot. Ses pas sont prudents, il reste concentré sur la créature puis, enfin, brise le silence. — Je vais faire glisser quelque chose vers toi. Quoi que tu fasses, n’appuie pas sur le bouton rouge avant que je te le dise. Des quelques lueurs qui traversent et rejoignent l’intérieur de la boutique, on peut distinguer à sa ceinture des orbes en métal à peine aussi grand que des balles de tennis. Il en détache l’un d’entre eux, et sans jamais détacher ses yeux de l’ange, en fait glisser un contre le sol dans la direction de la victime potentielle. Lorsqu’il arrive à portée de mains, ou presque, on peut facilement deviner qu’il a été construit à toute vitesse. Les deux moitiés métalliques n’ont pas la même taille, ni la même couleur, et de simples morceaux de scotch les maintiennent en place. — T’as vraiment mal choisi ton jour pour… Qu’est-ce tu fiches ici, d’ailleurs ? C'est pas censé être fermé ? si le ton se veut léger, c’est pour essayer de ne pas faire paniquer l’autre, celui qui n’a vraiment pas de chance. Celui qu’il peut à peine distinguer derrière la silhouette ailée.
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Conan GallagherConan Gallagher
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Messages : 3
Date d'inscription : 19/09/2023
Points : 25

Avatar : Connor Swindells
Crédits : ethereal-rpg

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MessageRe: two of one ▹ conan  two of one ▹ conan EmptyLun 9 Oct 2023 - 14:38
     

two of one
ft. @The Arkhon

Je suis pas le plus aiguisé des couteaux, mais je crois que j'ai compris que ce truc bouge quand je ne regarde pas. Alors je le regarde fixement sans cligner des yeux. Enfin, pas les deux en même temps, je veux dire. J'en ferme un, je le rouvre, puis même chose avec l'autre, histoire de pouvoir m'offrir un peu de répit. Mais ça, c'est logique, n'importe qui y penserait ! Et j'attends. Qu'est-ce que j'attends ? J'en sais rien, un des gardiens, qui soit dit en passant ne font pas beaucoup de rondes à mon goût, ou alors l'ouverture du zoo ? Un autre criminel entré par effraction, peut-être ? N'importe qui pourvu que je puisse me casser d'ici sans découvrir ce qu'il se passe si ce bordel m'attrape.

Sauf que lorsqu'une voix se fait entendre après une éternité pendant laquelle je me suis chanté les deux premiers albums de Panic At The Disco! pour faire passer le temps, je suis tellement surpris que mon regard glisse un instant vers le fond de la boutique, juste une seconde pour identifier qui est mon sauveur. Je comprends trop tard que j'ai merdé, me crispe tout entier en me préparant à être transformé en gargouille (c'est ma théorie la plus probable) mais rien ne se passe. Mes yeux de nouveau rivés sur la statue, je remets en cause la dernière heure de ma vie passée à regarder dans le gris des yeux un ange de pierre au milieu d'un zoo la nuit avec une peluche girafe à la main avec la certitude que si je détournais le regard je serais moi-même transformé en gargouille. Et je me sens complètement con.

Sauf qu'à cet instant précis de ma réflexion, un jouet en métal vient rouler contre ma chaussure, une sphère ronde maintenue par du scotch. Un truc que même Rory, qui a cinq ans je le rappelle, aurait mieux réussi. Je fronce les sourcils, penche ma tête sur le côté en ignorant totalement la statue de pierre, et scrute la pénombre pour voir ce qui se passe exactement derrière. "C'est pour un truc sur YouTube c'est ça ? Genre un prank ? Vous avez essayé de piéger la boutique avec votre statue et vous m'avez vu rentré donc vous avez changé de plan, j'ai bon ?" Je ramasse le jouet grotesque et tend la main pour montrer à l'influenceur ou je sais pas trop comment on les appelle que je joue le jeu. "Non parce que moi aussi je pourrais vous demander ce que vous foutez là avec ce truc en pleine nuit, mais je suis bon joueur, je veux bien participer. Faudra juste flouter ma tête parce que je veux pas qu'on sache que j'étais là ! Rapport au fait que c'est pas trop légal et tout..."

Je lance la sphère en l'air et la rattrape. "Du coup il se passe quoi maintenant ? Je vous rejoins dedans ? Je ramène ça ou pas ?" Et je tend ma main vers la statue pour lui attraper le bras.
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